La
coopérative de travail permet aux membres d'exercer un contrôle sur leurs conditions et leur milieu de travail. Les membres salariés sont rétribués en salaires et en ristournes selon la valeur du travail accompli..
On en retrouve de nombreux exemples dans l'aménagement forestier et la transformation du bois; les services ambulanciers; les services conseils et communications; et les services aux entreprises.
Administration et gestion :
«Les membres d'une
coopérative de travail sont à la fois travailleurs et copropriétaires de leur entreprise. En tant que travailleurs, un membre relève de la direction générale. En tant que propriétaire, un membre participe, en assemblée générale, à la définition des objectifs et à l'orientation de l'entreprise. S'il est élu administrateur, il participe à l'administration de l'entreprise. Le mode de gestion est associé à la gestion participative.»
(Direction des coopératives du MDEIE,
, « Qu'est-ce qu'une coopérative », Collection Outils Coop, Gouvernement du Québec, Québec, 2000, consulté le 11-06-2013)
Un modèle :
Les
coopératives de production sont encouragées par les organisations syndicales, les militants altermondialistes, les défenseurs de la démocratie industrielle. Le modèle de la coopérative Mondragon sert de référence :
En 2009, « L'USW [United Steelworkers] signe un accord pour la création de
coopératives ouvrières sur le modèle de la
coopérative ouvrière Mondragon, pour promouvoir des emplois durables dans une économie viable.
L'entreprise Mondragon emploie environ 100 000 coopérateurs dans plus de 260 entreprises coopératives qui produisent des appareils électroménagers, des meubles de bureau et de logement, des équipements sportifs dans plus de quarante pays. »
(Ivanou, A., Fédération internationale des Organisations de travailleurs de la Métallurgie (FIOM)
« Accord exemplaire avec une coopérative ouvrière », 2009, consulté le 17-01-2011)