Économie parallèle

Synonymes ou variantes : Économie grise
Équivalents : Economía paralela
Parallel economy
Domaine : Economy

Définition

Échange de biens et de services au moyen de réseaux officieux.

Description

« L'économie parallèle ne doit pas être confondue avec l'économie souterraine. Celle-ci implique une activité non déclarée, soit parce qu'elle est illégale, soit pour éviter de supporter des charges. L'économie parallèle peut être déclarée : ceux qui l'exercent refusent simplement, et de façon explicite, de s'inscrire dans les mécanismes marchands habituels. Ils ont donc recours au troc (systèmes d'échange locaux, ou Sel, à base de bons de travail), à l'apprentissage réciproque (réseaux d'échange de savoir), à la récupération, à l'autoproduction, etc. L'économie parallèle se veut productrice de valeurs d'usage, pas de valeurs d'échange. Elle fonctionne sur le principe des réseaux, des communautés, des groupes de pairs. Mais elle a les inconvénients de ses avantages : productrice de lien social, elle se révèle d'une efficacité faible dès lors qu'il s'agit d'activités pour lesquelles l'économie marchande bénéficie d'économies d'échelle et de techniques de production sophistiquées. Économie de crise, elle peine à devenir une économie alternative. »
(Alternatives économiques, « Economie parallèle », dans L'économie de A à Z : Le dictionnaire d'Alternatives économiques en ligne, consulté le 15-03-2011)

L'économie grise se situe entre l'activité économique parfaitement licite, et l'économie noire, celle des trafics et de l'illégalité.
(adapté de l'UNESCO, « Trafic de drogues : la dimension socio-économique du problème », 2002, consulté le 20-05-2009)

Relations sémantiques

Hiérarchiques

ÉCONOMIE SOUTERRAINE
© Jeanne Dancette