La
main-d'œuvre directe représente l'ensemble des travailleurs qui, dans un établissement, participent directement à la fabrication et dont on peut calculer le rendement par rapport au nombre d'unités produites.
« Les termes "main-d'œuvre indirecte" et "
main-d'œuvre directe" sont utiles en comptabilité analytique pour la détermination du coût de revient, et dans les études qui ont pour objectif d'analyser les secteurs dans lesquels les coûts peuvent être réduits. L'activité de la main-d'œuvre directe peut être affectée sans calcul intermédiaire, du fait de l'organisation de l'entreprise, à un coût de produit ou de service. »
(Office de la langue française,
« Main-d'œuvre directe », dans
Le grand dictionnaire terminologique, 2000, consulté le 04-05-2010)
Répartition de la main-d'œuvre et compétitivité
« Alors que la
main-d'œuvre directe représentait au début du siècle, pour les ingénieurs tayloriens, le poste de dépenses le plus important, l'essentiel des coûts est aujourd'hui engagé avant la phase de fabrication (conception) ou après (commercialisation), en raison des modifications de la demande, de la concurrence et de la technologie. »
(Jugnet, A., Centre de recherche européen en finance et gestion,
« Un renouveau du concept de valeur pour un renouveau de la comptabilité de gestion », [s. d.], consulté le 04-05-2010)
« La compétitivité par les prix se joue sur les coûts de toutes les ressources (capital, matière-énergie, travail), mais comme ils s'avèrent assez difficilement variabilisables, c'est au final sur les seuls coûts du travail que toute la pression concurrentielle finit par porter. Mieux : c'est la
main-d'œuvre directe (
MOD) qui pendant longtemps a supporté l'essentiel de l'effort de productivité, son volume étant censément plus lié aux variations de la production. »
(Hubault, F.,
« Articulations rigides pour coordinations souples? Les TMS comme syndrome de la crise du modèle taylorien de régulation », dans
Les actes du séminaire « TMS et évolution des conditions de travail », Paris, Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail, 1998, consulté le 04-05-2010)