« Le propre des
prestations sociales est d'être versées sans contrepartie productive. D'où le terme économique par lequel on les désigne fréquemment: revenus de transfert. […]
Il existe deux grands types de
prestations sociales : les unes sont contributives, ce qui signifie que ceux qui les reçoivent ont versé préalablement des cotisations et que leurs prestations sont proportionnées au montant des cotisations acquittées (pensions de retraite, indemnités journalières d'assurance maladie et allocations chômage) ou conditionnées par de telles cotisations (remboursements d'assurance maladie). […]
Les
prestations sociales non contributives sont celles dont le montant n'est pas lié à une cotisation antérieure, mais à une situation particulière: charge d'enfants, niveau de revenu, maladie, hospitalisation, maternité, etc. Par nature, ces prestations relèvent de la redistribution, puisque ceux qui payent ne sont pas forcément ceux qui reçoivent ou qui recevront : l'acquisition de droits est indépendante de l'existence et du montant des cotisations. »
(Alternatives économiques,
« Prestation sociale », dans
L'économie de A à Z : Le dictionnaire d'Alternatives économiques en ligne, 2010, consulté le 06-09-2010)